La danse Tahitienne
Tamure, danses et chants polynésiens
La danse est un art ancestral partagé dans toute la Polynésie, cette pratique fut autrefois interdite par les missionnaires. Puis dans la deuxième moitié du XXe siècle, elle réapparut.
On retrouve différentes sortes de danse, comme le aparima qui est la danse la plus codée, où les danseurs et danseuses racontent une histoire, habillés de robes en tissu ou en feuillages. Les Polynésiens ont le sens de la fête !
Le Heiva, festival se déroulant de juillet à août, met notamment en avant une compétition des meilleurs groupes de danseurs et chanteurs traditionnels.
Danse tahitienne, la tradition
Partout, dans chaque île, vous serez amenés à entendre le roulement des pahu, tambours, et les claquements des baguettes sur des to’ere, cylindres de bois creux. Vous ne pourrez être que charmés par le son lancinant des incantations de la danse locale, le tamure.
La danse fait partie des traditions ancestrales. On apprend à danser très jeune, que l’on soit garçon ou fille. Ces danses sont particulièrement éprouvantes pour le corps, car elles sollicitent énormément les genoux.
Les garçons ont des pas à effectuer alors qu’ils sont à demi accroupis, en mouvements de ciseaux. Les femmes, pour se déhancher et rouler des fesses sans bouger le haut du corps, doivent moduler l’appui de leurs genoux.
Le rythme des percussions et le balancement des hanches des danseurs sont liés. Les mouvements s’accélèrent lorsque la musique est rapide. Les phases lentes sont suivies d’accélérations rapides. Le couple homme-femme danse sur un rythme immuable, sans se toucher, mais de concert.
Le chant et la danse
Les paroles des chansons sont significatives et chaque mouvement des bras correspond à une représentation de la parole. Exemple te miti la mer se traduit par une ondulation des mains. Te mahana le soleil, par un rond dessiné en l’air.
Les chants traditionnels sont la plupart du temps des chants religieux.
Le hula est une danse en solo très lente, très sensuelle, effectuée par une danseuse, mais son origine est hawaiienne. Cette danse diffère énormément des danses tahitiennes.
Le Heiva
En juillet, à Papeete, les fêtes du Heiva rassemblent toutes les troupes venues de chaque archipel. Concours de chants et de danses s’étalent sur un mois particulièrement festif, et coloré.
Les danseuses sont vêtues de jupes et leur poitrine est recouverte de titi coco, soutiens-gorges en noix de coco. Torse nu, les danseurs portent des pagnes en fibres végétales. Deux catégories de danseurs sont en lice, les huraavatau pour les danseurs amateurs et les huratau pour les danseurs expérimentés.
A cette période également, ont lieu des concours de lancer de javelot, de pirogue et d’épreuves de lever de pierres.