Voyage à Pentecost
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Séjour et vacances sur l’île de Pentecost
Pentecost est mondialement connue pour le Naghol, communément appelé saut du Gaul. C’est lors d’un voyage à Pentecost que vous pourrez observer cette coutume séculaire.
On peut dire que le Naghol est l’ancêtre du saut à l’élastique, ou le Bungy rendu populaire dans les années 80 par le Néo-Zélandais AJ Hackett.
Cette manifestation culturelle attire chaque année de nombreux touristes qui viennent le plus souvent pour la journée depuis Port Vila. Nous ne recommandons pas de séjour à Pentecost car les hébergements sont vraiment très rustiques et peu adaptés. Ainsi nous proposons donc chaque samedi à cette période des excursions à la journée vers Pentecost que vous pourrez facilement caser pendant ces vacances.
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Pentecost, le saut du Gaul
Pentecost est une île longue de 438 m2 qui s’étend sur environ 60 km de long au Nord de l’archipel. Elle est traversée par une chaîne de montagnes qui culmine à 947 m. Les paysages sont assez jolis, l’île est sauvage et comprend de nombreuses rivières et cascades. La montagne retient les pluies sur la côte Est, faisant de l’Est une zone plus propice. C’est ici qu’est installée la majorité de la population. L’île qui n’est pas du tout touristique est connue pour le Naghol, ou saut du Gaul, l’un des rituels les plus authentiques au monde. C’est l’ancêtre du saut à l’élastique !
La tradition du Naghol
Le rituel le plus spectaculaire du Pacifique Sud se tient chaque année en avril-mai à Pentecost.
La légende dit qu’un jour, une femme se réfugia à la cime d’un très haut arbre pour échapper à son mari violent. Son mari la repéra et commença à grimper pour aller la chercher. Juste avant qu’il atteignît la cime, elle le traita de lâche et le défia de la suivre.
Elle sauta tête la première dans le vide, et son mari, la voyant en bas saine et sauve, releva le défi et fit de même. Malheureusement pour lui, sa femme avait attaché des lianes à ses chevilles pour amortir sa chute ; ce qu’il ne fit pas et fut tué sur le coup.
Un autre homme du village, se sentant humilié par cette femme fit construire une tour encore plus haute, s’attacha les chevilles, et sauta avec succès pour prouver sa virilité.
Le saut du Naghol aujourd’hui
Légende ou histoire vraie, le fait est que la tradition se perpétue de nos jours. Chaque année, à la période de fin de récolte des ignames, quand les lianes sont les plus solides, les hommes choisissent des sites sur les hauteurs, face à la mer. Ces tours constituées de branchages peuvent atteindre jusqu’à 35 m de hauteur. Chaque homme ou enfant qui saute est responsable de sa tour et de son plongeoir. Elles sont impressionnantes, solides, et à la fois suffisamment souples pour résister au vent et au choc du plongeon.
La sélection des lianes est un travail méticuleux, il faut bien choisir la longueur afin d’éviter que le plongeur ne s’écrase la tête au sol. Chaque année, ce sont entre 10 et 20 personnes de chaque village qui font le saut ; les garçons peuvent commencer dès 8 ans. Le cérémonial est tel que les femmes dansent en bas pendant que les hommes se préparent à sauter. Juste avant le saut, le silence est total et l’homme ou le garçon font un court discours et se lancent dans le vide. Désormais, si les hommes réussissent ce saut, cela montre qu’ils ne sont plus naïfs, que leur virilité est à leur maximum. Cela est également censé garantir une bonne récolte l’année suivante.
Saut du gaul en vidéo
Excursion
Assistez au saut du Gaul à Pentecost
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